Il y a plus de dix ans, l’équipe d’artistes qui œuvrent pour les Réalités Nouvelles a souhaité créer un lieu qui permettrait de montrer des œuvres d’artistes travaillant aux questions de(s) l’abstraction(s), tout au long de l’année. La galerie Abstract Project est née avec l’esprit d’une non profit gallery et l’exigence d’un commissariat ouvert sur toutes les pratiques, assuré par un collectif restreint.
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Présidents d’honneur : Michel GEMIGNANI - Guy LANOË
Comité d’honneur : Mohamed AKSOUH - Roger BENSASSON - Paul Henry FRIQUET - Chantal MATHIEU - Pierre MATHIEU - André STEMPFEL - Joël TROLLIET
Comité : Fabrice AINAUT - David APIKIAN - Sandrine ARS-COIGNARD - Joanick BECOURT - Milija BELIC - Jean-Pierre BERTOZZI - Joël BESSE - Jeanne CHARTON - Ralph CUTILLO - Robert DELAFOSSE - DELNAU - Stéphane DESELLE - Diane DE CICCO - Olivier DI PIZIO - Yannick DUBLINEAU - Michel-Jean DUPIERRIS - Gilles DYSEK - Héloïse GUYARD - Stefanie HEYER - Jenny HOLLOCOU - Jacky FERRAND - Elsa LETELLIER - Erik LEVESQUE - Pascal MAHOU - Christian MARTINACHE - Sylvie MARY - Celia MIDDLEMISS - Jean NAVAILH - Paola PALMERO - Laurence REBOH - Jun SATO - Marie-Françoise SERRA - Madeleine SINS - Bogumila STROJNA - Sandrine THIEBAUD-MATHIEU - Karen TREVISANI - Richard VAN DER AA - Sophie VILLOUTREIX-BRAJEUX
BUREAU
Président : Olivier Di PIZIO
contact@realitesnouvelles.org
Vice-Président : Erik LEVESQUE
contact@realitesnouvelles.org
Secrétariat général : Madeleine SINS - Sandrine THIEBAUD-MATHIEU
Suppléantes : Stéfanie HEYER - Jenny HOLLOCOU - Elsa LETELLIER - Laurence REBOH - Marie-Françoise SERRA
secretariatgeneral@realitesnouvelles.org
Coordination du Secrétariat Général : Michel-Jean DUPIERRIS
Trésorière : Sylvie MARY
Trésorière adjointe : Héloïse GUYARD
tresorier@realitesnouvelles.org
Responsables de section :
PEINTURE / OEUVRES SUR PAPIER - Erik LEVESQUE - Diane De CICCO - Marie-Françoise SERRA
SCULPTURE - Sandrine ARS-COIGNARD - Stéphane DESELLE
ART CONSTRUIT - Bogumila STROJNA - Françoise BENSASSON
ESTAMPE : Jeanne CHARTON - Sophie VILLOUTREIX-BRAJEUX
PHOTOGRAPHIE : Michel-Jean DUPIERRIS - Jun SATO - David APIKIAN (images animées)
Administrateur du blog des Réalités Nouvelles : Erik LEVESQUE
administrateur@realitesnouvelles.org
Réseaux sociaux : Michel-Jean DUPIERRIS - Bogumila STROJNA
Archivistes : Domitille d'ORGEVAL - Erik LEVESQUE
Relations presse : Olivier GAULON
L'appel à candidature pour la session des Réalités Nouvelles 2024 est close.
Le salon des Réalités Nouvelles se réjouit des nombreux dossiers de candidature pour 2024. Ils sont actuellement à l'étude. Nous revenons vers chacun-e d'entre vous au plus vite.
Merci pour votre confiance.
Le Salon aura lieu du 17 au 20 octobre 2024
à l’Espace Commines
(17, rue Commines 75003 Paris)
au Réfectoire des Cordeliers
(15, rue de l'école de médecine 75006 Paris)
à la galerie Abstract Project
(5, rue des immeubles industriels 75011 Paris)
Vous pouvez nous adresser un dossier complet (en version pdf uniquement) comprenant un texte d'intention sur votre démarche, une biographie, dix visuels de vos travaux, vos coordonnées à :
contact@realitesnouvelles.org
1946-47 : l'association dite "Salon des Réalités Nouvelles" se substitue à l'association "Abstraction-Création" (1931). C'est le Salon de l'Abstraction, animé par les artistes.
1956, puis 1980 : toutes les tendances de l'abstraction sont représentées au Salon, et jusqu'aux marges de l'abstraction.
Ses présidents :
1946-53 : Fredo Sidès
1953-55 : René Massat
1956-80 : Robert Fontené
1981-94 : Jacques Busse
1995-04 : Guy Lanoë
2005-07 : Michel Gémignani
2008-> : Olivier Di Pizio
Ses principaux lieux d'exposition à Paris :
1946-69 : Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
1971-78 : Parc Floral de Paris à Vincennes
1982-83 : Espace de Nesle (Paris 6°)
1984-93 : Grand Palais
1994-00 : Espace Eiffel-Branly
2001-03 : Espace Auteuil
2004-19 : Parc Floral de Paris à Vincennes
2020-22 : Espace Commines (Paris 3°) et Réfectoire des Cordeliers (Paris 6°)
Documentations diverses :
Statuts des Réalités Nouvelles - 1947
Premier manifeste du Salon en 1948
Marie-Amélie Kaufmann : Les échanges artistiques franco-allemands en 1948-1949
Domitille d'Orgeval : L'histoire du Salon des Réalités Nouvelles de 1946 à 1956
Guy Lanoë : extraits de la préface du catalogue du 50ème Salon des Réalités Nouvelles
Réalités Nouvelles : 60 ans d'abstraction - les grandes dates
Jacques Busse : Prédominance de l'Abstraction tout au long du XXe siècle
L'ensemble des archives des Réalités Nouvelles a été déposé à l'IMEC de
Caen, Abbaye d'Ardenne où elles sont à la
disposition du public et des chercheurs, pour être consultées à votre
demande.
Il est à noter qu'il existe un bureau parisien où peuvent vous être
présentés les documents que vous souhaitez consulter.
Vous trouverez également l'ensemble ou partie des catalogues du Salon Réalités Nouvelles à la
Bibliothèque Kandinsky du Musée d’art moderne/Centre Pompidou à Paris,
au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, aux musées de Grenoble et
de Nantes, ainsi qu’à l’Institut national d’histoire de l’art (Inha) à
Paris.
Les fonds d’artistes des Réalités Nouvelles : Robert et Sonia Delaunay
(Bibliothèque Kandinsky, Paris), Auguste Herbin (Musée Matisse-Herbin du
Cateau-Cambrésis), Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss (Imec, Caen),
Maria Manton et Louis Nallard (Inha, Paris)...
Un important fonds documentaire sur les œuvres et les artistes des
Réalités Nouvelles de 1950 à 1980 et leurs réceptions, se trouve dans
les fonds du psychologue et psychiatre Ignace Meyerson (1888-1983)
répartis entre ceux déposés aux Archives nationales et ceux de sa
bibliothèque personnelle déposés à la bibliothèque universitaire Paris
XII Créteil.
IMEC - CENTRE POMPIDOU - INHA PARIS - MAM PARIS
MUSEE de GRENOBLE - MUSEE de NANTES
ARCHIVES NATIONALES - PARIS XII CRETEIL
Une Intelligence Artificielle, secrétaire des RN ?
Possible ou souhaitable ?
Samedi 27 octobre 2018 (15h-17h)
Initialiser l’abstraction avec le Rasta Project ?
Une équipe de chercheurs du Lamsade – Laboratoire d’analyse et modélisation de systèmes pour l’aide à la décision, Université Paris-Dauphine/CNRS) – composée des chercheurs-enseignants, maîtres de conférences, Florian Yger et Benjamin Negrevergne de l’Université Paris-Dauphine, et Adrian Lecoutre, étudiant à l’INSA de Rouen, travaillent à mettre au point une Intelligence Artificielle : le Rasta Project, pour Recognizing Artistic STyle Automatically, capable de reconnaître le style d’une peinture à partir de 25 styles prédéterminés : Abstract Art, Abstract Expressionism, Art Informel, Art Nouveau (Modern), Baroque, Color Field Painting, Cubism, Early Renaissance, Expressionism, High Renaissance, Impressionism, Magic Realism, Mannerism (Late Renaissance), Minimalism, Naïve Art (Primitivism), Neoclassicism, Northern Renaissance, Pop Art, Post-Impressionism, Realism, Rococo, Romanticism, Surrealism, Symbolism et Ukiyo-e suivant la nomenclature proposée par le site WikiArt (ou Wikipeinture), plateforme collaborative dédiée à la peinture.
Le Rasta Project donne une probabilité de reconnaissance des styles esthétiques des peintures à partir de ceux intégrés dans le logiciel par techniques d’apprentissage automatique sans avoir recours ni aux métadonnées, ni au différentiel colorimétrique. La méthode de “reconnaissance des formes” repose sur le “deep-learning”, c’est-à-dire l’apprentissage profond de la machine via la technique dite “des réseaux de neurones”. La méthode n’est pas nouvelle, elle a été inventée dans les années 1950. Elle revient en force depuis les années 2000 et acquiert une célébrité médiatique avec la victoire d’Alpha-Go, programme de jeu de Go en 2015 et par la puissance démultipliée de calcul des machines. Le Rasta Project fonctionne par couches successives, les premières étant dévolues à la reconnaissance visuelle. Chaque couche répond à une suite de protocoles différents. Le réseau de neurones – nom métaphorique de la succession de couches – doit ainsi apprendre “par lui-même” pour classer de nouvelles images correctement, images qui lui seraient présentées et qui ne sont pas textuellement dans la data initiale.
Pour l’instant, l’Intelligence Artificielle bloque à un certain palier. En effet, plus la reconnaissance est spécifique plus l’IA est performante, mais ayant atteint un apex ses performances décroissent ou confusent. Ainsi si le Rasta Project reconnaît un Kandinsky (Fugue 1914) comme art abstrait à 100 %, ou un Mondrian figuratif (Arbre Rouge 1908-09) comme post-impressionniste, il ne reconnaît pas une Naissance de Vénus (1984) d’Andy Warhol inspirée par la Vénus de Botticelli comme “Pop Art” mais comme “Surréalisme à 94%, Informel à 2% et Naïf à 2 %”... affichant sa généalogie stylistique ascendante, la machine reconnaît l’inspiration de Warhol !
Mais pour une crucifixion d’Andrea del Castagno (v.1419-1457) qui est reconnue comme du “Symbolisme” à 26% et de la “Renaissance Primitive” à 26 % la machine propose sa généalogie descendante (son influence sur) avec comme bonne réponse “Romantisme” à 32%. Bien évidemment cet écueil provient en partie de la construction préalable et des choix discutables de WikiArt, dont nous devons admettre les présupposés succincts, puisque cette data-base sert de support aux chercheurs du Lamsade. Ainsi la machine trouve la bonne réponse à 50% en moyenne, reconnaît systématiquement les gravures japonaises au style caractéristique Ukiyo-e, mais se perd dans les catégories abstraites subtiles, entre minimalisme, Color Field Painting, Abstract art, Expressionnisme abstrait... Le problème semble donc plutôt venir de la catégorisation des items initiaux de la base utilisée indépendante du Rasta Project.
Un outil d’arbitrage ?
On peut s’interroger de l’intérêt relatif de cet outil en l’état et de sa classification de démonstration et de recherche, au-delà de la prouesse technique de programmation en Intelligence Artificielle. Il nous semble que, développée, cette technique (en en changeant la nomenclature de références) pourrait bien devenir un vrai “Shazam” (logiciel de reconnaissance musicale) des arts visuels, permettant de retrouver des œuvres analogues, au style similaire. On imagine l’utilité qu’un tel outil pourrait apporter pour les bases d’objets volés qui, malgré les maquillages et les changements d’attribution, se retrouveraient reconnus puisque la reconnaissance se fait sans métadonnée, à la différence des Smartify, Magnus ou Google Image qui eux utilisent de plus le différentiel de colorimétrie. On pense également à l’utilité qu’un tel outil pourrait avoir pour les bases de données d’artistes, permettant la reconnaissance des styles des artistes et pouvant devenir un outil remarquable pour la recherche des droits d’auteurs plastiques sur Internet, bien que l’utilisation d’une nomenclature de datas visuelles sous droits (de moins de 75 ans) pose un problème déontologique : les œuvres sont intégrées au logiciel en datas.
On imagine que ce type d’outils logiciels pourrait servir au classement des bases de données de peinture non classées, comme celles des Réalités Nouvelles, ouvrant même à de nouvelles définitions des pratiques de l’abstraction. La question de la reconnaissance des images étant proche de celle de la génération automatique des images on peut également penser que cet outil, à terme, générera lui-même ses propres œuvres... et citations !
Mais on pourrait également envisager de créer un secrétariat virtuel des Réalités Nouvelles, automatisant ou aidant les choix du jury à accepter ou à refuser telle pratique ou telle œuvre, rejetant les œuvres figuratives en particulier, mais également les sempiternelles n-ièmes citations, redites et rabâchage de style daté. Il faudrait alors que le comité des Réalités Nouvelles définisse ce qui est arbitré par une catégorisation nominale des items, mettant à jour de nouveaux critères esthétiques de l’abstraction.
Ainsi l’Intelligence Artificielle du Rasta Project nous invite à nous remettre en question, à repenser nos propres modes de fonctionnement et de pratique en une réflexion ouverte et libre.
Erik Levesque, Etretat, août 2018
2008 : L'Abstraction aujourd'hui, singularités des Réalités Nouvelles, 19 avril 2008
Présentation
Texte d'Erik Levesque
Lettre de John Hoyland (version française)
Letter from John Hoyland (english version)
2009 : L'abstraction face à l'esthétique "hollywoodienne", quels chemins pour l'art abstrait demain ?, 18 Avril 2009
Présentation
Texte de Daniel Danétis : La nécessité du langage non-verbal face à la toute puissance de la machine
Texte de Céline Berchiche : L'influence d'Auguste Herbin après 1945
2010 : Collecter, Déposer, Donner : les Archives des Réalités Nouvelles, 10 avril 2010
Texte d'Erik Levesque
2012 : Trois figures des Réalités Nouvelles
Texte de Madame Denise Vernerey-Laplace (EHESS)
2013 :
Croisements, texte de Françoise Caille
Wiki-historique, texte d'Erik Levesque
Les archives des Réalités Nouvelles, texte de Domitille d'Orgeval
2014 : Le travail de l'artiste : pratique professionnelle versus pratique amateur, 25 octobre 2014
Présentation
2015 : 100 ans après Malevitch, qu'est-ce que montrer l'abstraction ?
Texte d'Erik Levesque
Chaque année, un jury de critiques d'art visite le salon en avant-première et récompense le travail d'un artiste. Ce prix consiste pour la presse en une publication print ou web, pour la Fondation Taylor en une aide à la création et pour la maison Marin en une dotation constituée de matériel pour artistes.
Pour le Salon Réalités Nouvelles 2024, huit Prix de la critique ont été décernés : le Prix Art Absolument, le Prix Artension, le Prix ArtsHebdoMédias, le Prix L’Œil, Le Prix Lacritique.org, le Prix Le Quotidien de l’Art, le Prix Marin et le Prix Fondation Taylor.
Chaque année, un jury de critiques d'art visite le salon en avant-première et récompense le travail d'un artiste. Ce prix consiste pour la presse en une publication print ou web, pour la Fondation Taylor en une aide à la création et pour la maison Marin en une dotation constituée de matériel pour artistes.
Pour le Salon Réalités Nouvelles 2023, dix Prix de la critique ont été décernés : le Prix Art Absolument, le Prix Artension, le Prix Arts Magazine, le Prix ArtsHebdoMédias, le Prix L’Œil, Le Prix Lacritique.org, le Prix Le Quotidien de l’Art, le Prix Point contemporain, le Prix Marin et le Prix Fondation Taylor.
Chaque année, un jury de critiques d'art visite le salon en avant-première et récompense le travail d'un artiste. Ce prix consiste pour la presse en une publication print ou web, pour la Fondation Taylor en une aide à la création et pour la maison Marin en une dotation constituée de matériel pour artistes.
Pour le Salon Réalités Nouvelles 2022, dix Prix de la critique ont été décernés : le Prix Art Absolument, le Prix Artension, le Prix Arts Hebdo Médias, le Prix L’Œil, le Prix L’Officiel Galeries & Musées, Le Prix Lacritique.org, le Prix Le Quotidien de l’Art, le Prix Marin, le Prix Point Contemporain et le Prix Fondation Taylor.
Pour le Salon Réalités Nouvelles 2021, neuf Prix de la critique ont été décernés : le Prix Art Absolument, le Prix Artension, le Prix Arts Hebdo Médias, le Prix L’Œil, le Prix L’Officiel Galeries & Musées, Le Prix Lacritique.org, le Prix Le Quotidien de l’Art, le Prix Marin et le Prix Fondation Taylor.